Mise à l’eau de Kervégon et premier galop d’essai.

1 : Mise à l’eau
Enserré dans l’énorme mâchoire de la grue, Kervegon a quitté le terre-plein de Port Lavigne vers 18h pour rejoindre son élément .
L’opération s’est faite toute en douceur.

Après avoir vérifié l’absence d’entrée d’eau, le moteur a été mis en marche.
Si celui-ci a démarré du premier coup, il n’en a pas été de même du côté de la pompe à eau de refroidissement  qui nous a joué la partition des Shadoks à l’envers !
Enfer et damnation !
Heureusement, ce moment de désappointement a été de courte durée  car l’origine du problème a été rapidement découvert : il s’agissait simplement du couvercle de la boîte à eau qui était mal serré ( l’entrée d’air ainsi générée provoquant le désamorçage du circuit d’eau ).
Toutes les vérifications étant terminées, Kervegon a enfin été libéré des sangles de la grue pour faire ses premiers ronds dans l’eau.

2 : descente de la Loire
C’est dans la plus grande sérénité que Kervegon a commencé la descente de Loire.
Arrivé en face d’Indre, nous avons été rejoints par le canot « La Trinquette »  avec à son bord Emmanuel et sa fille Jeanne ( nouveaux  membres de BCC ).
Très sympa de leur part de venir éventuellement nous prêter main forte en cas de problème avec le voilier. Après avoir navigué de conserve et constaté que tout allait bien à bord de Kervegon,  « La Trinquette » nous a quitté nous laissant seuls pour continuer la descente.

3 : Arrivée à St Nazaire
Avec une situation « vent contre courant » l’arrivée a été un peu chahuteuse (4 kt de courant dans un sens et 20 kt de vent dans l’autre avec en plus une mer agitée au large d’après le bulletin météo).
Ce n’est pas cela qui a désarçonné l’équipage mais ça explique le flou des photos.
Nous sommes arrivés de nuit au ponton d’attente de l’écluse Est et c’est à 23h que nous avons pu pénétrer dans le port pour y déguster un plat chinois et y passer une nuit tranquille.

4 : De St Nazaire au Crouesty

La météo annonçant un vent W/SW 4 à 5,  donc un bord direct vers le Crouesty avec  une vitesse soutenue, l’équipage s’est octroyé une petite « grasse matinée ».
Ce n’est qu’à 10h que nous avons passé l’écluse du port.
Une fois dans le chenal, et compte tenu de l’état chaotique de la mer, ( mer agitée + vent contre courant + vent dans le nez ) nous avons renoncé à tirer des bords de près et préféré le moteur pour faire route jusqu’au Charpentier.
Ce n’est qu’une fois le Charpentier passé que nous avons hissé la voile. Compte tenu de la force du vent, nous avons rapidement pris un ris et enroulé un peu le génois .
Cette voilure réduite ne nous a pas empêché de faire le trajet Le Charpentier/ Le Crouesty à 6 kt de moyenne et dans des conditions plutôt confortables.
La visibilité étant excellente, la navigation s’est faite à l’ancienne, en reconnaissant les bouées « basse castelet », « la recherche », « chimère » pour finir par celles du chenal d’entrée du Crouesty.
Une fois amarré, l’absence des anciennes entrées d’eau, fuites d’huile et de gazole a permis un nettoyage rapide du bateau.
C’est comme ça que l’équipage, en forme et de bonne humeur, a pu déguster une collation servie au bistrot du port ( tradition oblige! ).

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