BCC KERVEGON / Croisière Ibérique…

Étape 1, du Crouesty à Rochefort, départ 16 Juillet 2023
 
Les acteurs…
Adélaïde, charmante Équipière, à la découverte d’une nouvelle activité ;
Claude, ancien de la Royale, cinq années d’expériences sur Porte Avions, donc sans voile ;
Pierre, lui aussi plutôt novice…
Jean Pierre (Jeannot pour les intimes), le Capitaine, expérimenté par définition.
Bref, la découverte de la Marine à Voiles, du moins pour les Équipiers.

15/07 Le Crouesty : comment allons nous gérer l’avitaillement ? Plutôt que d’empiler des produits divers en quantité aléatoire et aviser en mer ce que l’on va en faire, le Capitaine suggère à chacun d’imaginer 2 repas, et approvisionner la marchandise nécessaire. Nous voici donc avec 8 repas diversifiés, et de qualité ! De quoi garantir le moral des Marins si besoin ! Et l’on voit ci dessous, que sans abus, ce n’est pas une mince affaire. Brouette disponible sur site, heureusement !

Prêt à larguer les amarres ! Mais avant cela le Capitaine va nous faire les rappels de sécurité et nous expliquer l’art des manœuvres  »propres » (comprenez, dans les règles de l’art). Les novices apprendront au passage l’usage des bons termes marins : aussières, garde, pointe, embelle…

16/07 Cap île d’Yeu. Jeannot nous trace cela pile poil… tenant compte de la situation météo

La mer a décidé de se lever… Mauvais temps pour les estomacs délicats … Les seaux sont de sortie. C’est aussi cela la plaisance, mais cela passe.

Dans la foulée, 1er obstacle en vue… champs d’éoliennes…
Claude, curieux, aimerait voir cela de plus près … Sous le vent et en respectant le balisage suivant recommandations du Capitaine.

Autre obstacle, mobile celui ci, imposant l’application du RIPAM (Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer). Petite leçon complémentaire dispensée par le Capitaine (l’équipage progresse).

Arrivée à l’île d’Yeu

De l’île d’Yeu vers les Sables d’Olonne
La mer s’est calmée, moins de vent… On va finir par regretter nos 5 à 6 nœuds du trajet vers l’île d’Yeu. Tiens ! Vu le calme ambiant, si l’on faisait une partie de pêche ? Trop amusante, mais trop courte. Les maquereaux se jetaient sur les hameçons ! Et la règle est que l’on mange tout ce que l’on pêche. Et l’on ne voulait pas maquereaux matin midi et soir…

Et puisque l’on parle alimentation, malgré l’espace minimaliste de la cuisine, pas question de succomber à la  »boite de conserve ». On veut du frais, du bio, cuisiné ! Preuves que c’est possible.

L’entrée du port des Sables d’Olonne

Cap vers l’île d’Aix
La météo propice et l’allure modérée vont permettre d’initier Pierre aux méthodes de navigation traditionnelles. En particulier ici, l’utilisation horizontale du sextant qui permet, en appliquant la technique des  »arcs capables », de faire un point précis à partir d’amers terrestres. Presque aussi bien que le GPS.

L’allure du vent va nous inciter à la manœuvre du SPI, mais aussi l’arrivée sur l’île d’Aix, prochaine étape, se fera de nuit en mouillage forain. Que de découvertes !

Coucher de soleil… et lever de Lune.

Mouillage forain sur l’ile d’Aix. De nuit… Qui voit les bouées ? Pas si simple en cumulant les conditions nocturnes, le clapot, les courants marins… mais avec 4 paires d’yeux, on s’en sort plutôt bien. Le courant sera tel, que le débarquement sur l’île ne sera pas raisonnablement possible.
Le petit navire va bon train, mais il ne faut pas oublier son entretien. Assez vaste en définitive. 

De l’île d’Aix vers Rochefort. Météo instable. Mais paysages magnifiques.

Entrée en Charente, cap Rochefort (ici Fort Lupin)

La pêche au carrelet

L’entrée du port de Rochefort, et un navire marchand, surprenant.

La ville de Rochefort et son port : magnifiques !

Remerciements aux Fondateurs de BBC, aux Continuateurs, au Capitaine du moment, qui nous ont permis la découverte de ce loisir, aux larges et nombreuses implications.

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