Lever très matinal ce dimanche 3 novembre pour Yacenia, Isabelle, Romain et Colombe. C’est la marée qui décide. Le vent vient d’est avec un grand maximum de 10 nœuds.
La descente se fait sous Grand-Voile et Génois avec pas mal de courant. Le coefficient est de 80. Vitesse optimisée par des voiles en ciseaux sur la descente selon les courbes du fleuve.
Au fil du petit voyage, nous passons d’une zone complètement sauvage à des zones industrielles : la centrale de Cordemais, la raffinerie de Donge et bien sûr le port autonome Saint-Nazaire. Le ciel est gris en cette journée d’automne. Il contraste avec les couleurs vives des vraquiers, des méthaniers, des porte-pales des éoliennes et des nombreuses cheminées. Au passage, les maisons bigarrées de Paimboeuf défilent.
C’est une première pour Isabelle et Yacenia avec le passage sous le grand pont de Saint-Nazaire. Ultime frontière avant l’Océan. Le point de retour est marqué à la jetée ouest.
Et là, HOP, c’est le près ; sans surprise avec le vent qui se lève. Quelques virements jusqu’au pont puis nous démarrons le moteur pour rester dans le timing.
Le froid incite quelques relèves à la vigie. Le pilote est en marche, histoire de garder les mains dans les poches.
En ce dimanche gris et frais beaucoup semblent avoir préféré le coin du feu : La Loire nous appartient.
Yacenia, Isabelle, Romain et Colombe